A propos de ce blog


Nom du blog :
inesdu8389
Description du blog :
recettes de cuisines , espace enfantin, cinéma, chansons, poèmes, pays, animaux, jeux d'antan etc...
Musique



Catégorie :
Blog Loisirs
Date de création :
22.11.2008
Dernière mise à jour :
03.12.2025

RSS

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Nos chers disparus (4018)
· Expressions anciennes (868)
· Spécialités des régions de France (835)
· Actrices de cinema (55)
· Les séries toutes chaines confondus (241)
· Les contes de Grimm (120)
· Les saints (343)
· Séries policiéres de la 3 (57)
· Les fables de Jean de la Fontaine (242)
· Métiers d'autrefois (459)

Navigation

Accueil
Gérer mon blog
Créer un blog
Livre d'or inesdu8389
Contactez-moi !
Faites passer mon Blog !

Articles les plus lus

· le loup blanc de siberie
· bonne nuit les petits
· Les quatres saisons
· L'Automne
· feuilletons tv des années 60 70 80

· Michelle Mercier
· recette du poulet yassa
· heidi
· L'Hiver
· Proverbe et citation
· La montagne au printemps
· La feuille d'automne
· porte bonheur
· les antilles
· Laura Howard

Voir plus 

Statistiques 11223 articles


Thèmes

société sur moi enfants mode dieu divers jeune art argent

Derniers commentaires Recherche

Pour Monseigneur le Duc du Maine

Pour Monseigneur le Duc du Maine

Publié le 11/01/2020 à 14:00 par inesdu8389 Tags : sur moi enfants mode dieu divers jeune art
Pour Monseigneur le Duc du Maine

Jupiter eut un fils qui se sentant du lieu
Dont il tirait son origine
Avait l’âme toute divine.
L’enfance n’aime rien : celle du jeune Dieu
Faisait sa principale affaire
Des doux soins d’aimer et de plaire.
En lui l’amour et la raison
Devancèrent le temps, dont les ailes légères
N’amènent que trop tôt, hélas ! chaque saison.
Flore aux regards riants, aux charmantes manières,
Toucha d’abord le cœur du jeune Olympien.
Ce que la passion peut inspirer d’adresse,
Sentiments délicats et remplis de tendresse,
Pleurs, soupirs, tout en fut : bref, il n’oublia rien.
Le fils de Jupiter devait par sa naissance
Avoir un autre esprit et d’autres dons des Cieux,
Que les enfants des autres Dieux.
Il semblait qu’il n’agît que par réminiscence,
Et qu’il eût autrefois fait le métier d’amant,
Tant il le fit parfaitement.
Jupiter cependant voulut le faire instruire.
Il assembla les Dieux, et dit : J’ai su conduire
Seul et sans compagnon jusqu’ici l’Univers :
Mais il est des emplois divers
Qu’aux nouveaux Dieux je distribue.
Sur cet enfant chéri j’ai donc jeté la vue.
C’est mon sang : tout est plein déjà de ses Autels.
Afin de mériter le rang des immortels,
Il faut qu’il sache tout. Le maître du Tonnerre
Eut à peine achevé que chacun applaudit.
Pour savoir tout, l’enfant n’avait que trop d’esprit.
Je veux, dit le Dieu de la guerre,
Lui montrer moi-même cet art
Par qui maints Héros ont eu part
Aux honneurs de l’Olympe, et grossi cet empire.
Je serai son maître de lyre,
Dit le blond et docte Apollon.
Et moi, reprit Hercule à la peau de Lion,
Son maître à surmonter les vices,
À dompter les transports, monstres empoisonneurs,
Comme Hydres renaissans sans cesse dans les cœurs.
Ennemi des molles délices,
Il apprendra de moi les sentiers peu battus
Qui mènent aux honneurs sur les pas des vertus.
Quand ce vint au Dieu de Cythère,
Il dit qu’il lui montrerait tout.
L’Amour avait raison : de quoi ne vient à bout
L’esprit joint au désir de plaire ?