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inesdu8389
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recettes de cuisines , espace enfantin, cinéma, chansons, poèmes, pays, animaux, jeux d'antan etc...
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Derniers commentairesc'est génial de publier de vieux dessins animés comme ça
j'adore
merci et belle soirée http://conseil s-m
Par Virginie, le 29.12.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Koukla, le 08.09.2024
mignon...
Par Arnaud , le 04.09.2024
hello.petit coucou du jour.passe un bon wk.amitiés http://vinyles -33-45.centerb log.net
Par Koukla, le 31.08.2024
coucou.passe une bonne soirée.amiti? ?s http://vinyles -33-45.centerb log.net
Par vinyles-33-45, le 24.04.2024
Jean-Thomas Ungerer, dit Tomi Ungerer, né le 28 novembre 1931 à Strasbourg et mort le 9 février 2019 à Cork en Irlande, est un peintre, dessinateur, illustrateur et auteur alsacien, de nationalité française. Tomi Ungerer, considéré comme un des plus brillants dessinateurs de sa génération, a mené à partir de 1957 une carrière internationale dans de nombreux domaines des arts graphiques. Parmi ses nombreux livres pour enfants, plusieurs dont Les Trois Brigands et Jean de la Lune ont connu un succès international. Ses affiches contre la guerre du Vietnam et la ségrégation raciale dont Black Power/White Power sont célèbres. L'artiste est avant tout un fin observateur de la société de son temps. Il a livré une satire virulente de certains aspects de la société américaine, dans l'esprit de Daumier et de Grosz. Créateur multiforme, il s'est également intéressé à la sculpture et a écrit de nombreux textes, dont plusieurs autobiographiques1. Un musée lui est consacré à Strasbourg sa ville natale. Biographie Enfance et adolescence Issu d’une famille protestante qui compte des bouchers (originaires de Öhringen, installés en Alsace en 16742) et des pasteurs, Tomi Ungerer est le fils de Théodore Ungerer et d’Alice Essler. Son arrière-grand-père Auguste Théodore, son grand-père Alfred (1861-1933) et son père Théodore (1894-1935) travaillent dans l'horlogerie monumentale. L'entreprise d'horlogerie Ungerer active de 1858 à 1989 a notamment entretenu la troisième horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg. Tomi Ungerer est âgé de trois ans quand son père décède. Ce dernier était ingénieur, fabricant d'horloges astronomiques, artiste et historien ; Tomi lui rend hommage dans De père en fils (2002) : « J’ai eu le sentiment qu'il m'avait transmis tous ses talents en mourant »3. La famille quitte Strasbourg et part s’installer à Wintzenheim, dans le quartier du Logelbach au 12 rue Haussmann – une plaque signalant le lieu où il a habité a été posée le 19 février 2005 –, dont les paysages calmes et romantiques inspireront l’auteur. C’est en Alsace que son œuvre plonge ses racines, malgré son tempérament de globe-trotter. Durant la Seconde Guerre mondiale, l'Alsace est annexée par l’Allemagne. La maison et l’usine familiale sont réquisitionnées par les Allemands et, comme tous les Alsaciens, Tomi Ungerer subit un endoctrinement nazi via l’école qu’il fréquente et qui est soumise à la germanisation. Les journées commencent alors par des chants nazis (qu'il a avoué quelque temps avant sa mort encore connaître par cœur, fruit de l'endoctrinement d'alors, dont on se défait jamais disait-il), et l'écoute des discours du Führer. Il lui est fait totale interdiction de parler français et son prénom jugé insuffisamment germanique est changé autoritairement en « Hans »4. Cette période l'a traumatisé à vie indiquait-il encore au soir de sa vie, faisant encore des cauchemars chaque nuit liée à cette période. Tomi Ungerer en 2014, tenant un jouet en forme de cathédrale de Strasbourg. Tomi Ungerer dans son atelier en Irlande en 2015. Sa mère continue toutefois à lui parler en français malgré l'interdiction. Et quand elle est dénoncée aux autorités nazies, elle trouve un stratagème pour continuer : à l'officier de la Gestapo qui la reçoit, elle confirme parler en français avec son fils, et indique qu'elle continuera. Elle ajoute avec une feinte conviction : « il faudra bien trouver des gens pour diriger ces Français après la victoire finale. » Convaincu, l'officiel admet : « Ainsi parle une vraie fille du Führer. » Et ainsi l'enseignement en français du jeune Tomi put continuer5. Il se dit alors « Français à la maison, Alsacien dans la rue, et Allemand à l'école4. » C'est là qu'il commence à dessiner son environnement, comme pour l'exorciser son quotidien. Aprés la libération de l'Alsace, Tomi Ungerer est à nouveau français, mais il a beaucoup de mal à s’adapter à cette nouvelle situation. On lui interdit cette fois, et comble de l'ironie, de parler alsacien6. Nouveau traumatisme pour lui. Il en dit avec amertume en 2009 : « La liberté c’est avant tout le droit de l’individu à sa propre identité. L’égalité c’est l’harmonie entre les différences qui se complètent. La fraternité se crée dans le respect de l'identité des autres. Pour le jacobinisme centraliste français avec son idéal de citoyens identiques issus d’un moule scolaire, ceci est anathème ! Pour faire de nous Alsaciens, une région de Kougelhopfs et de Dumkopfs docilisés, la France de l'après-guerre a commis un assassinat culturel. Par le biais de l'enseignement, elle s’est acharnée à nous déraciner de nos origines qui sont germaniques. Même s’il est préférable que nous soyons les Allemands de la France plutôt que les Français de l'Allemagne, nous n’en sommes pas moins stigmatisés, nous sommes les Ploucs am Rhein, jadis tout simplement des sales boches7 ! ». Ces événements doublement douloureux pour lui le marqueront d'une sensibilité particulière, qui se traduira dans ses œuvres tout au long de sa longue carrière artistique. Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, Tomi pratique le scoutisme chez les Éclaireurs Unionistes de Colmar, où il reçoit le totem de « Fourmi boute-en-train » : « Lorsque j’étais chez les scouts, mon totem, c'était une fourmi. Imaginez ces fourmis courant dans tous les sens, toujours en train de travailler. Je ne pouvais pas passer ma vie à ne rien faire. Un vrai boute-en-train, c’est-à-dire un meneur… une fourmi qui montrait le chemin aux autres, qui entraînait les autres dans sa fourmilière8. » En 1946, il explore la France à vélo. En 1951, après son échec au baccalauréat, au lycée Bartholdi, il voyage par des moyens de fortune jusqu'en Laponie et au Cap Nord. En 1952, Tomi Ungerer s'engage dans le corps des méharistes en Algérie. Il est réformé en 1953. Il s'inscrit alors aux Arts décoratifs à Strasbourg mais est renvoyé au bout d’une année pour indiscipline. Il travaille alors comme étalagiste et publicitaire pour des petites entreprises. Entre 1954 et 1955, il effectue de nombreux voyages dans toute l'Europe, toujours par des moyens de fortune (en auto-stop ou en s’engageant comme marin sur des cargos), notamment en Islande, en Norvège, en Grèce et en Yougoslavie. New York En 1956, Tomi Ungerer part pour New York. Il débarque avec un carton de dessins et 60 $ en poche, et c’est le succès immédiat : il travaille pour les journaux et magazines les plus prestigieux (New-York Times, Village Voice, Life etc.)3. Sa rencontre avec Ursula Nordstrom (en) des éditions Harper & Row lui permet de publier quatre-vingts livres pour enfants en dix ans. Ce sont ses activités de publicitaire et notamment d’affichiste qui lui apportent la notoriété : ses affiches contre la guerre du Viêt Nam sont très connues. Il est également connu comme un important satiriste et dessinateur humoristique (pour adultes). Après un divorce, il se remarie en 1972 avec Yvonne Wright et s’installe en Nouvelle-Écosse au Canada.
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